Patrick Willems de l’ACVA

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Âge : 66 ans

Situation familiale : marié, 3 enfants, 5 petits-enfants

Habite : Neuville-en-Ferrain depuis 6 ans, après avoir résidé à Villeneuve d’Ascq, Douai et Mons-en-Baroeul

Profession : chef-comptable chez Gras Savoye courtier d’assurances

Spor’ama : Chez les Willems, le bénévolat semble être une affaire de famille car votre papa, Georges, disparu en 2018 s’est investi pendant plus de 50 ans à l’ACVA et a aussi été membre du Comité Directeur de l’OMS pendant 24 ans. Pouvez-vous évoquer avec nous quelques souvenirs de l’engagement de « Papy Georges » comme on l’appelait affectueusement, et ce qu’il vous a laissé dans ce domaine ?

Patrick Willems : Je n’ai pas de réels souvenirs, c’était tellement naturel à la maison… Peut-être la première course sur route dans le quartier de Babylone pour laquelle notre maison a servi de vestiaire, de secrétariat et aussi de lieu de restauration.
Ma mère a, là aussi, apporté son aide, comme elle le faisait souvent, mais elle restait dans l’ombre/
Je vous le répète : chez les Willems, le bénévolat c’était – et c’est toujours – naturel.

S. : La fidélité à un club est une qualité familiale car vous avez été membre actif de l’ACVA pendant plus de 50 ans également. Avez-vous pratiqué un sport et dans l’affirmative, à quel niveau ?

P. W. : J’ai pratiqué le saut en hauteur et épreuves combinées à un bon niveau.

S. : Avec plus de 600 licenciés et une section Handisport, l’ACVA est un « gros bateau ». Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre club ?

P. W. : L’ACVA est un club qui ne recherche pas l’élitisme et c’est bien pour cela qu’on s’y sent bien. Pour moi, c’est une grande famille.

S. : Vous êtes à l’ACVA quasiment depuis sa création. Pouvez-vous nous citer une ou deux évolutions qui vous ont vraiment fait plaisir et auxquelles vous avez contribué ?

P. W. : En plus de 50 ans, le club a beaucoup évolué et je suis fier d’avoir participé à cela. Il y a eu beaucoup de belles choses faites et j’en retiens deux qui comptent vraiment pour moi :

  • Lorsque j’ai eu l’honneur de présider l’ACVA, j’ai obtenu du comité directeur la création d’un poste de secrétaire à mi-temps. Ce poste a évolué et est devenu un temps plein. La secrétaire que j’ai embauchée, Christine, est devenue le point central du club.
  • Il y avait une maman, Martine, qui accompagnait régulièrement ses enfants et assistait aux entraînements. J’ai réussi à la faire venir au club et Martine est devenue entraîneur, membre élu au Comité Départemental d’Athlétisme. Elle et moi avons créé la section « marche nordique » et Jean-François, son mari, nous a rejoints un peu plus tard au club.

Christine et Martine sont aujourd’hui indispensables au club et je suis heureux d’y être un peu pour quelque chose.

S. On constate que dans de nombreuses associations sportives, les jeunes s’investissent peu dans le bénévolat. Avez-vous toutefois le sentiments qu’ils sont prêts à s’engager à vos côtés pour, un jour, prendre la relève ?

P. W. : C’est vrai que les jeunes s’investissent de moins en moins dans le bénévolat.
Ils interviennent ponctuellement sur certains événements, mais ils ne peuvent pas y consacrer plus de temps. Je les comprends car ils doivent préparer leur avenir.
Les bénévoles sont de plus en plus sollicités et l’augmentation constante des compétitions avec des règlements très stricts, des responsabilités très importantes, pèsent sur eux. Un bénévole doit se former régulièrement et certaines formations demandent plusieurs jours en semaine, ce qui est une contrainte supplémentaire.
Par ailleurs, les dossiers de demande de subvention sont de plus en plus compliqués à remplir très souvent pour rien, ou presque rien, en retour.
Il est indispensable que les fédérations prennent conscience de tout cela car on risque à terme de manquer de l’aide précieuse des bénévoles.

S. : Faites-vous encore du bénévolat à l’Athletic Club de Villeneuve d’Ascq et si oui, dans quels domaines ?

P. W. : Je suis toujours investi au sein de l’ACVA en temps qu’entraîneur des sauteurs en hauteur et des minimes. Je suis également officiel, responsable de la commission santé et élu au Comité Départemental d’Athlétisme, où je suis trésorier.

S. : Que vous apporte le bénévolat, qui est souvent une activité très chronophage ?

P. W. : Je ne me suis jamais trop posé la question car je le fais par plaisir, sans rien attendre en retour. C’est en moi, car je préfère sans doute plutôt être acteur que spectateur.
Heureusement, mon épouse est compréhensive et elle accepte mes nombreuses absences. Je pense que nos conjoints sont aussi, quelque part, des bénévoles, même s’ils ne sont pas reconnus comme tels. Mais il est vrai que l’âge avançant, les réunions, les compétitions… commencent à peser.

S. : Nous avons l’habitude de demander au bénévole dont nous faisons le Zoom s’il y a une personnalité, un dicton, qui illustre son engagement. Est-ce votre cas ?

P. W. : J’aime bien « Vis le sport que tu aimes, aimes le sport que tu vis. »

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